Critique de jeu

The Legend of Zelda: A Link Between Worlds (3DS)

Publié le mardi mardi 18 février 2020
Identicon de monjici
Par monjici
Blogueur du dimanche

Depuis plusieurs années, cela m’arrive très rarement de compléter un jeu vidéo, où même de passer plus d’une heure à y jouer. Je passe plus de temps à agoniser en avant de ma collection en me demandant quel jeu pourrait bien remplir le petit temps mort entre le coucher des enfants et celui où mes paupières seront trop pesantes.

Tout cela a changé au moment où j’ai inséré la carte de The Legend of Zelda : A Link Between Worlds dans mon « new » 3DS tout neuf. Finalement, j’ai pu jouer plus de 30 secondes sans avoir à me repositionner pour rééquilibrer le 3D. Mais, le plus important de tout, j’ai totalement été absorbé par le jeu.

« A Link to the Past 2 » comme on l’appelle au Japon, se situe sur la même carte que l’original mais avec plusieurs changements bien sûr. Il conserve une balance parfait de similitudes pour capturer l’intérêt des nostalgiques, et de nouveauté pour ne pas nous faire penser qu’on a que changé l’emballage pour nous gaver d’un déjà vu.

Déroulement du jeu

Tout commence comme ALTTP. Vous vous réveillez dans une maison au centre de la carte. Cette fois-ci, vous devez vous rendre à la maison du forgeron qui vous attend. Vous devez ramener l’épée d’un garde qui l’a oubliée mais en lui ramenant, vous faite face à un nouveau personnage nommé Yuga. Votre but final : éliminer Yuga. Vous n’y arriverez pas sans une longue aventure comptant trois donjons dans le monde d’Hyrule (la troisième étant dans le château d’Hyrule finissant avec la première bataille avec Yuga), sept donjons dans le monde de Lorule pour libérer les sept sages. Finalement le dernier défi sera de combattre Yuga dans le château de Lorule. Soyez bien équipé car cette bataille peut s’avérer très difficile.

Question d’explorer ces nouveaux mondes, une multitude de quêtes secondaires vous attendent. En passant du sauvetage de 100 mieles, des petits bébés pieuvres égarés, aux classiques quart-de-cœur, suivies des coffres aux trésors remplis de rubis, vous finirez par connaitre tous les racoins de la carte comme le fond de votre poche.

Certains accessoires classiques comme le boomerang sont de retour, mais aussi des nouveaux tels le bracelet permettant de vous transformer en peinture.

En général la complexité des énigmes à résoudre est au-dessus du Légendaire A Link to the Past, mais une fois qu’on connait bien son inventaire, il est simple de les solutionner. Il reste à voir si le mode Héro, qui est débloqué une fois le jeu complété, saura rendre le tout plus pimenté.

Lorule

Monde parallèle à Hyrule. On peut se permettre de songer à un jeu de mot avec la signification anglophone (Low / High – rule). C’est un peu l’équivalent du Dark World. Les sept sages d’Hyrule y sont prisonniers dans une peinture.

Yuga

Le vilain. L’équivalent d’Agahnim. Prend la forme de Ganon dans votre bataille ultime.

Conclusion

C’est un véritable chef d’œuvre qui fait honneur à son prédécesseur. Vive les consoles portables pour permettre l’existence de jeux autre que des tirs à la première personne. Certains mentionnent comme point négatif que l’aventure est trop courte, mais personnellement, je n’avais pas la préférence qu’elle s’éternise. Et si l’on veut étirer la sauce, la récolte de tous les items cachés (sans guide) devrait faciliter le tout. J’ai personnellement terminé avec seulement la tunique bleue et trois cœurs manquants.

Le graphisme et le son sont impeccables. L’utilisation du 3D est naturelle. Plusieurs nouveaux monstres sont très intéressants à combattre.

Note: 90/100

Originalement rédigé le 6 septembre 2015 mais jamais publié auparavant.

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